L’autosuffisance alimentaire

Pour commencer, l’autosuffisance alimentaire a pour but ultime d’être ou de devenir indépendant en ce qui a trait à la production de nourriture ,et ce idéalement, à longueur d’année.

Idéalement, une maison durable est dans un municipalité avec une densification suffisante de la population. Ainsi, l’agriculture en milieu urbain sera abordé dans ce volet.

Sans entrer trop dans les détails, il existe bien des façons de produire des aliments. La plus répandue et connue est, selon moi, la mise en place d’un jardin dans la cours arrière. Dans les endroits avec un espace restreint, il est possible de faire de la production alimentaire en utilisant des procédés ingénieux mais relativement simple : culture verticale, serres, jardins communautaires, toits verts cultivables, etc.

De plus en plus, les municipalités du Québec font preuve d’ouverture envers ce phénomène qui ne fait que prendre de l’ampleur : l’acceptation de la culture d’un potager en façade et l’acceptation d’avoir un poulailler.

Dans un projet mettant l’emphase sur l’autosuffisance alimentaire, il pourrait être bénéfique d’y intégrer une serre qui est en contact directe avec la maison. Cela permettra d’y faire la culture maraîchère sur une période étendue et tout dépendant de la conception et de la construction, idéalement à longueur d’année.

Un autre moyen simple de parvenir à la sécurité alimentaire est de planter des arbres fruitiers. Il est aussi possible de faire de la culture à l’intérieur de votre résidence, bien évidement si l’espace disponible vous le permet.

En plus de fournir une source de nourriture, les arbres, les arbustes et les diverses plantes sont bénéfiques pour la qualité de l’air et l’humidification de l’air dans une maison.

À l’extérieur, en plus de fournir une source de nourriture, les arbres, les arbustes et les diverses plantes permettent de créer de l’ombrage en été (voir 1.2.2.). Il est donc possible de jumeler des stratégies durables et écologiques à diverses fins.