Selon Wikipédia, l’autosuffisance se définit comme suit :
La notion d’autosuffisance peut concerner tant un individu, une petite communauté, qu’un pays ou un groupe de pays. C’est un des concepts géopolitiques et géostratégiques qui, à l’opposé de la globalisation ou mondialisation des marchés commerciaux de l’approche dite « libérale » permet de distinguer les grandes approches économiques du point de vue de la dépendance-indépendance aux ressources vitales ou jugées stratégiques pour les individus ou la collectivité.
En architecture, l’autosuffisance se divise en deux grands volets, l’autosuffisance énergétique et l’autosuffisance alimentaire.
1.6.2 L’autosuffisance énergétique
Il est ici question d’être suffisant au point de vue énergétique, que ce soit au niveau du chauffage et/ou de la production d’électricité. Généralement, un bâtiment autosuffisant au point de vue énergétique passe d’abord et avant tout par l’optimisation de l’énergie solaire : solaire passif, actif et/ou photovoltaïque. Le tout doit être jumelé à une production d’électricité alternative, durable et renouvelable.
Il s’agit, à mon avis, d’un concept et d’une idée relativement noble porteur d’innovations technologiques et de conception durable. Cependant, au Québec, puisque les coûts reliés à la production d’électricité est relativement faible et est principalement composé d’énergie hydroélectrique, une énergie relativement “verte”, il faut se questionner sur la rentabilité du concept d’autosuffisance énergétique.
La production d’énergie renouvelable est le point central de ce concept. Il suffit de penser à l’énergie solaire, l’énergie éolienne, l’énergie hydraulique, la biomasse et l’énergie géothermique.
Ces énergies renouvelables seront traitées en détail dans un prochain volet.