Il existe deux courants de pensée en architecture lorsqu’il est question du patrimoine : le courant conservateur et le courant progressiste :
Le courant conservateur considère que le patrimoine architectural doit être préservé dans son état d’origine, afin de conserver sa valeur historique et culturelle. Les partisans de ce courant prônent la restauration et la conservation des bâtiments patrimoniaux dans leur forme initiale, en utilisant des techniques et des matériaux traditionnels, même si cela peut être coûteux. Ils s’opposent souvent aux rénovations modernes ou aux ajouts qui modifient l’aspect original du bâtiment.
Le courant progressiste, quant à lui, considère que le patrimoine architectural doit être utilisé et adapté aux besoins actuels, afin de garantir sa survie à long terme. Les partisans de ce courant soutiennent que les bâtiments patrimoniaux doivent être intégrés dans la vie contemporaine, et peuvent être rénovés ou adaptés pour répondre aux besoins actuels, tout en préservant leur valeur historique et culturelle. Ils encouragent souvent l‘ajout d’éléments modernes qui peuvent améliorer la fonctionnalité du bâtiment ou en faciliter l’utilisation.
En fin de compte, les deux courants de pensée en architecture ont des mérites et des limites, et la manière de gérer le patrimoine architectural dépend souvent des contextes locaux et des besoins spécifiques de chaque bâtiment ou ensemble architectural.


Par exemple, ce projet est tiré de mes études à l’Université Laval dans le cadre d’un atelier. L’École d’Architecture ce situe dans le Séminaire de Québec. Le mandat était de prendre position en utilisant un ou l’autre des courants de pensées lorsqu’il vient le temps d’intervenir sur un bâtiment patrimoniale. Le Séminaire de Québec est un bâtiment institutionnel, massif, froid et sans possibilité de l’adapter. En réaction à ceci, le projet proposé était de créer une zone plus chaleureuse et tout en essayant d’inclure une architecture plus de type domestique.