Entreprendre un virage écologique c’est d’abord de changer et revoir ses habitudes de consommation; faire un examen de conscience face aux choix logiques en ce qui a trait à la durabilité et l’environnement. En architecture, il s’agit d’une accumulation de petits détails qui, en somme, feront une différence.

Sans nécessairement prôner une décroissance radicale, il est possible d’appliquer certains principes durables et écologiques dans la construction et la conception d’une maison. Il suffit d’y penser dès les premiers balbutiements de votre projet d’architecture.

Ce service se divise en deux grandes étapes ;

1. La phase esquisse qui consiste à passer de l’idéalisation abstraite vers quelque chose d’un peu plus concret, c’est-à-dire, une image, un dessin ou une modélisation 3D;
2. Le service de conception de plans de maison durable comprend, entre autre, la réalisation de l’ensemble des documents techniques nécessaires pour l’obtention de votre permis de construction auprès des municipalités.

Tout au long de ces deux grandes étapes, des principes durables seront intégrés à votre projet :

• L’emplacement du projet : proximité des services, proximité des lignes de transport en commun, distance de marche;
• L’orientation du bâtiment : bien orienté pour favoriser le solaire passif, idéalement plein sud, choix et position des végétaux;
• Les ouvertures : la position, les dimensions, choix du cadre et du vitrage performant, système complémentaire pour éviter la surchauffe;
• La ventilation naturelle : contrôle sur l’environnement et confort thermique, ouverture de type traversantes, effet de tirage thermique;
• La volumétrie du projet : maison compacte, aire de vie au sud, besoins réels sans excès, sous-sol à éviter;
• Une enveloppe performante : isolation supérieure, étanchéité optimale, détails de construction simples et efficaces;
• Le choix et la mise en œuvre des matériaux : matériaux locaux, recyclés et/ou renouvelable, réduction d’entretient, emprunte environnementale;
• Les énergies renouvelables : les différentes énergies renouvelables, leurs avantages et inconvénients.

Le développement durable se veut une vision de l’avenir avec beaucoup de potentiel. Sans entrer dans les détails, il est composé principalement de trois piliers qui sont reliés : le développement social, économique et environnemental.

Malheureusement, le développement durable est utilisé par les grandes entreprises à des fins de marketing et cela mène généralement vers du « greenwashing ». Le terme écologique est utilisé à toute les sauces. Même en architecture, il faut se méfier des sois disant experts en la matière. Un bâtiment peut intégrer des principes écologiques sans toutefois l’être complètement. Il s’agit d’un processus complexe qui nécessite l’apport d’une équipe multidisciplinaire et d’experts en la matière.

De plus, toute maison individuelle, à mon avis, ne peut être considérée comme écologique pour la simple et bonne raison : l’étalement urbain et la multiplication des infrastructures nécessaires au bon fonctionnement de ladite maison. En effet, les maisons individuelles ne favorisent pas une densité urbaine qui permet une viabilité à l’échelle humaine dans les villes et plus particulièrement dans les banlieues.  Mais qu’est-ce qu’une ville à l’échelle humaine me direz vous? Il s’agit d’une ville qui favorise, par sa conception et son design urbain, une proximité des services, un accès à du transport en commun accessible, efficaces et efficient et finalement qui favorise l’utilisation des déplacements à l’aide de modes de transports doux (Ex : marche et vélo).

Pour ma part, j’adhère plutôt à une vision territorialiste du développement durable, c’est-à-dire, une position qui met l’humain sous tous ses aspects de l’avant dans le but d’offrir un futur viable et durable, et ce, à une échelle locale et régionale.  Il y a ici une très grande nuance avec la vision écologique pure et dure.

En bref, c’est pourquoi le terme « durables » est, à mon avis, plus approprié que le terme écologique.